Dominic Scott

Manuel Sánchez Riera

L’art de faire de la musique est une occupation très jolie. Il faut de la discipline, mais aussi du rêve, pour devenir un véritable artiste qui vous émeut quand vous l’entendez. Comme un bon plat, il faut savoir unir le plus finement possible deux ingrédients opposés, que l’on n’aurait pas deviné ensemble au départ. Mais c’est ainsi que l’on crée de bonnes œuvres, bien achevées.

Le premier d’entre eux est la maîtrise de l’instrument. C’est une question d’artisanat. Il faut passer de nombreuses heures à intérioriser des automatismes, qui se répètent ensuite au millimètre près et produisent un son pur, clair et sans interférences. Pour essayer d’arriver a cela, ma carrière m’a conduit dans différents endroits en Espagne, comme par exemple les conservatoires de Sabadell et de Córdoba. De nombreuses visites à des festivals de musique internationaux sont également un must.

Dominic Scott
Dominic Scott

Cette petite quelque chose qui permet de parachever la musique est une autre histoire. Vous pouvez la trouver partout et nulle part. C’est pour cela que je suis parti en voyage un peu, mais pas en excès, en Europe et ainsi dans quelques livres. Je la trouve aussi et je la cherche sur mon instrument. Je joue les morceaux pour qu’ils touchent le public, du moins j’essaie, ou je compose de petites esquisses qui, après, disparaissent ensuite dans les profondeurs de mon armoire.
Le son lui-même est le plus souvent rond, mais parfois plein d’énergie ou même brisé, parfois chuchotant pour les auditeurs présents.